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 Still Grey

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Léto
Blood red lips Succubus
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MessageSujet: Still Grey   Still Grey EmptySam 25 Juin 2011 - 18:32

« Je veux que tu vives. »

Bip. Bip. Bip.

Encore ce bruit. Je donnerais n’importe quoi pour ne plus l’entendre.
J’ai à peine dépassé le seuil, aujourd’hui. Pourtant, les jours qui ont suivi ma rencontre avec Cammy, il m’avait semblé moins pénible de me tenir ici, dans ce décor aseptisé qui va si peu à Sora. Comme si elle m’avait permis de m’en détacher un tant soit peu, comme si elle avait eu l’effet d’un… Baume apaisant.
Mais Cammy n’est pas là, cette fois, et le silence, entrecoupé du bruit oppressant des machines, me vrille le crâne comme un millier d’aiguilles. Je suis en enfer. Un enfer de blouses blanches, de parfum d’hôpital et d’attente.

Si j’étais parfaitement honnête, je dirais qu’en fait, cette odeur n’est pas si désagréable. Mais je ne suis définitivement pas quelqu’un d’honnête, et c’est donc avec toute la mauvaise foi du monde que je fronce le nez à chaque fois que je pénètre dans le bâtiment. Après tout, cette odeur – ainsi que cet hôpital – représente tout ce que je déteste ces derniers temps. Ça, et l’expression agacée du personnel à chaque fois qu’ils croisent mon regard dédaigneux. Car si l’équipe du service de réa commence à bien me connaître, pour les autres je ne suis qu’un étranger arrogant sans aucun respect pour leur travail.

Mon regard se pose sur le visage de Sora, comme chaque fois. Un battement de cil, et je croirais presque le voir faire de même. Mais c’est impossible. À moins que… Mon cœur rate un battement, tandis qu’il me semble voir ses yeux bouger sous ses paupières, à peine le temps pour le pétale de marguerite qui vient de se détacher d’atteindre la table. Le cœur battant la chamade, je reste immobile, retenant mon souffle, mes yeux écarquillés fixés sur les siens.

Bip. Bip. Bip.

Une seconde passe, puis une autre.

Au bout de quelques instants, je pousse un soupir de dépit et d’agacement. Je suis pathétique. Voilà que j’en viens à imaginer des choses. Je m’adosse au cadre de la porte un bref instant, fermant les yeux pour ne plus le voir.
Il faut que je sorte.

Fébrile, je me précipite à l’extérieur de la pièce pour me diriger vers l’ascenseur, bousculant au passage une personne dont je ne prends même pas la peine de regarder le visage.

- Monsieur de Lioncourt ?

Les nerfs toujours à vif, je me retourne cependant, reconnaissant la voix féminine qui vient de m’appeler. Devant moi se tient, l’air surpris, la jeune infirmière qui s’était occupée de moi lors de mon séjour ici.

- Vous n’êtes pas resté longtemps, aujourd’hui… commence-t-elle.

Je secoue la tête en signe de dénégation.

- Je n’ai pas pu.

Il y a un silence.

J’aime sa façon de baisser les yeux quand elle sent que la conversation la dépasse. Sa réserve et son embarra sont tellement charmants. Comme une enfant prise en faute, en quelque sorte.

D’un œil distrait, je constate qu’il y a davantage d’agitation autour de nous qu’à l’instant. Je vois passer le docteur Logan, en compagnie d’un interne qu’il me semble déjà avoir croisé une ou de fois. Il se passe quelque chose ?
Question idiote, en réalité : il se passe toujours quelque chose, dans un hôpital.

En l’occurrence, un cri.

Je me fige. Il me semble tout à coup que le brouhaha de l’hôpital s’est soudainement éteint, pour que seul parvienne à mes oreilles ce cri, ce hurlement qui me semble faire écho à celui que j’avais poussé, il y a presque cinq mois de ça.

C’est la voix de Sora.

L’infirmière a compris, elle, mais une seconde trop tard : je me précipite déjà vers la chambre 216, sans réfléchir. Sur place, je ne vois que les blouses blanches des infirmières qui me bloquent le passage, alors qu’elles s’engouffrent dans la chambre d’un pas précipité.

Par réflexe, mais pose ma main sur l’épaule d’une d’entre elles pour l’écarter de mon chemin, mais je me fige au dernier moment.

Ce n’est pas la joie de le savoir réveillé qui me broie les entrailles.

C’est la peur.

Une trouille monstrueuse me tord le ventre à m’en faire mal, et bourdonne à mes oreilles comme un millier d’abeilles. Heureusement que j’ai pris le temps de déjeuner avant de venir, d’ailleurs, sans quoi j’étais bon pour un énième malaise.
J’ai peur. Peur de sa réaction. Il ne m’a jamais porté dans son cœur, après tout – malgré ce que j’ai pu en dire – et j’ai peur de tout gâcher en me montrant ainsi.

À l’intérieur, c’est le chaos complet. Le connaissant, il a probablement essayé de se lever ; le personnel va avoir du fil à retordre, maintenant qu’il est réveillé. Ça me donne envie de rire. C’est probablement nerveux, parce que franchement, je ne crois que je devrais avoir envie de rire dans une telle situation.

Toujours est-il qu’au moins, cette pensée m’a en partie apaisé – bizarrement. J’inspire profondément pour achever de me calmer, lâchant la pauvre infirmière qui me fixait d’un air bovin depuis quelques minutes déjà.

- Désolé, je lâche doucement en reculant.

Je sais bien ce que je dois faire. M’éclipser. Le laisser réintégrer le monde des vivants sans moi, pour quelques temps au moins. Inutile de faire en sorte qu’il me déteste encore davantage, après tout.
Et puis, il s’est réveillé. J’ai donc tout le temps dont j’ai besoin pour continuer l’entreprise laborieuse que j’ai entreprise il y a maintenant bientôt deux ans.
Je souris, avant de pivoter sur mes pieds, dans l’intention de disparaître discrètement.

- Narcisse ?

Merde.

Je risque un coup d’œil en arrière, pour voir qui vient de me griller de cette manière, et rencontre le regard du docteur Logan. Crap. Je ne peux même pas lui en vouloir : il m’a tellement vu ces derniers mois qu’il doit trouver normal que je sois là et que je veuille voir Sora. Il ne pouvait pas se douter de ma réaction.

- Je suis désolé, pour le moment, on doit s’occuper de lui, continue le médecin. Je vous appellerai dès qu’il pourra avoir des visites.

Je hoche la tête pour le remercier, préférant ne rien dire ; sait-on jamais : Sora pourrait ne pas avoir entendu à qui il parlait.

Je sens mon cœur battre à mes tempes, mais c’est avec toute la dignité du monde que je me retourne à nouveau, et que je fais un pas en direction de la sortie.

Et je crois… Je crois qu’au delà de la peur, je ne me suis jamais senti aussi bien depuis le mois de Janvier.

Il est réveillé.
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Léto
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MessageSujet: Re: Still Grey   Still Grey EmptyMer 14 Sep 2011 - 15:36

Spoiler:

« Non, ça n'est pas de moi. Mais te connaissant, je doute que tu t'en préoccupes réellement, n'est-ce pas ?

- En vérité, si. Je ne crois pas que qui que ce soit m’apprécie suffisamment ou possède la sensibilité nécessaire pour m’apporter des fleurs en me souhaitant un bon rétablissement. À part toi, j’entends, mais toi t’es… Hors catégorie. »

Il marqua une pause, tandis que je me demandai si je devais ou non lui parler de Cammy. Après tout, même moi, je n’aurais su dire avec exactitude la raison qui l’avait poussée à venir ici chaque semaine, sans faillir, pendant six mois.

« Et ce n’est pas un compliment. »

J’esquissai un sourire. Décidément, même après tant de temps, il restait égal à lui-même.

« D’ailleurs, je m’étonne de ne pas voir de narcisses à mon chevet, égocentrique que tu es. Tu as perdu en ambition. »

Je laissai échapper un petit rire empreint de dérision. Si j’avais su !

« Il y en avait, » je fis remarquer. « Des narcisses et des chrysanthèmes. Mais… »

Je laissai ma phrase en suspens, peu désireux de lui révéler que c’est la peur du rejet qui m’avait poussé à ne pas les lui donner. J’avais ma fierté – comme toujours.
Il a ramené ses jambes contre lui.

« Alors comme ça, je t’ai… Manqué ? »

- Voyons, Sora... » commençai-je. « Bien sûr que tu m'as manqué. »

Baissant la voix d'un ton, je finis dans un murmure au creux de son oreille.

« À en mourir. »

Je frissonnai violemment tandis qu’il me répondait sur le même ton, tout contre ma joue.

« Subtile ironie, Narcisse, subtile ironie. Je m’esclaffe. Comme toujours. »

J’ai attrapé une des marguerites éparpillées sur le sol, en m’écartant.

« Tu manques toujours autant de délicatesse, visiblement. » je lâchai dans un petit rire. « Mais j'aurais probablement été déçu de te trouver moins combatif, n'est-ce pas ? »

Question rhétorique, évidemment. Je m’assis prudemment au bord du lit, avant de demander :

« Alors, dis-moi. Qu'est-ce que ça fait, de mourir ? »

Je sus au moment même ou les mots franchissaient mes lèvres que je n’aurais pas dû dire ça. Sora excellait autant que moi dans l’art de camoufler ses émotions, mais ce que je devinai dans son regard, un bref instant, me fit regretter instantanément ma question. Je le savais aussi bien que lui, pourtant : il avait réellement frôlé la mort. Je l’avais vécu autant, peut-être même plus que lui, à dépérir à son chevet, et je me rendais compte à présent que lui aussi était terrifié à l’idée de ce qui aurait pu se passer. J’avais l’impression que mon sang avait laissé place à de l’eau glacée, et je frissonnai à nouveau ; il me fallut fermer les yeux un moment pour me ressaisir et me remettre en tête que le cauchemar était bel et bien terminé.

« Le piment a beau être un légume, je n’avais pas non plus l’intention d’en devenir un, je te rassure. » lâcha-t-il d’un ton détaché, son habituelle expression amusée peinte sur le visage.

J’entrouvris les lèvres pour lui lancer quelque répartie de mon cru, afin de chasser la tension qui s’était installée, mais les sons se bloquèrent au fond de ma gorge. D’un geste des plus naturels, il s’était emparé d’une mèche de mes cheveux, qu’il faisait à présent jouer entre ses doigts, comme si ce geste à mon égard n’avait rien d’inhabituel venant de lui.
J’en restai coi, et la marguerite que j’avais ramassée un instant plus tôt s’échappa de mes mains, seul signe extérieur de ma surprise.
À ce stade, le voir porter la mèche de cheveux à son visage me força à déployer tout le self-contrôle dont je disposais pour ne pas le serrer désespérément contre moi – geste qu’il n’aurait probablement pas cautionné, malgré le rapprochement volontaire qu’il venait de manifester.
La chaleur humaine lui avait-elle donc tant manqué, pour qu’il en fût réduit à rechercher la mienne ?

« C’est horrible. Dire que je pensais être dispensé de voir ta sale tronche pour au moins quelques années, j’ai vite déchanté. Il y’en a beaucoup des comme toi, en enfer. Je crois qu’on appelle ça des... incubes ? »

Je laissai échapper un éclat de rire tandis que mes cheveux s’échappaient de ses doigts.

« Mais les incubes s’attaquent à leurs victimes dans leur sommeil… Est-ce que ça veut dire que tu as rêvé de moi, ces six derniers mois ? » avançai-je par provocation.

Le sourire qui se peignit sur son visage ne signifiait qu’une chose : la vraie partie commençait maintenant.
Et Sora ne se fit pas attendre pour porter le premier coup : d’un geste vif, il porta sa main au creux de mon cou, m’arrachant de délicieux frissons d’anticipation. Si j’étais parfaitement conscient que ce geste n’avait pour lui rien de réellement… Intime, dirons-nous, je ne l’en appréciais pas moins.
La sensation de ses doigts frais contre ma peau à présent brûlante m’arracha un imperceptible soupir, et il me sembla que tout mon corps s’électrisait, comme si mon échine était parcourue par d’infimes décharges de la nature la plus plaisante qui soit. Cependant, je n’en montrai rien, laissant Sora à son observation, me délectant de son regard sur moi tandis il faisait ployer mon cou sous la pression de sa main autour de ma mâchoire.

« Plus sérieusement, si on compare nos tronches, je ne crois pas être celui qui a eu la plus longue descente aux enfers. »

J’eus l’impression qu’un cube de glace me descendait dans les entrailles.

« N’est-ce pas ? »

Il avait raison, très certainement. Il n’avait certes pas eu de très bons moments ces derniers temps, mais, de mon côté, son coma avait fait de ma vie un enfer.
Avait-il déjà remarqué les cicatrices sur mes poignets ? Ou bien les infimes traces de piqûre – à présent presque effacées - dans le creux de mes coudes ? Par réflexe, je ramenai discrètement mes bras vers moi, priant pour que ce geste n’éveille pas son attention.
Oui, ces six derniers mois avaient été pour moi une véritable descente aux enfers, et la preuve que mon attachement envers lui allait au-delà de l’obsession. Mais il était – évidemment - catégoriquement hors de question que je le laisse entrevoir cette partie de moi ; après tout, je ne tenais pas à le décevoir après tant de temps.

Mais il ne me connaissait que trop bien.

« Tu te négliges vieille pie, et ça ne te ressemble pas. Ne me dit pas que c’est à cause de moi que tu te retrouves dans cet état pitoyable ? »

Il y eut un silence. Il connaissait la réponse, évidemment. Mieux : il n’attendait que ça. Savoir l’effet qu’avait eu son coma sur moi semblait apparaître pour lui comme un détail hautement réjouissant, et j’aurais eu grand peine à le démentir.
Aussi décidai-je d’user de mon arme la plus sûre quand il s’agissait de masquer la vérité - sans servir quelque mensonge grossier qui n’aurait fait que m’enfoncer davantage : le sarcasme et l’ironie.

« Tu n’imagines même pas à quel point ton absence m’a été insupportable » lançai-je d’un ton théâtral en portant ma main à mon cœur.

Mais il m’apparut bien vite que les sarcasmes ne me sauveraient pas.

« Enfin. Il ne se passe pas grand-chose, dans le royaume des morts. Raconte-moi plutôt ce qui s’est passé dans celui-ci, et tout ce que j’ai manqué. Commençons par... disons, à tout hasard, toi ? »

Je me mordis la lèvre, comme pour réfléchir, hésitant quant à ce qu’il me fallait dévoiler pour qu’il ne cherche pas davantage.

« Oh… Rien de vraiment transcendant, » lançai-je d’un ton qui se voulait désinvolte.

Merde ! Voilà que mes mains tremblaient, à présent. Bravo pour la dignité.
Je cherchai mes mots un instant, me maudissant pour cet instant de faiblesse.

« J’ai continué de faire mon boulot, et continué de donner du fil à retordre à mes employeurs, » Ai-je ajouté d’un ton évasif. « Mais ils commencent à avoir l’habitude, à force. »

Pathétique. J’étais pathétique. Depuis quand j’étais capable de déblatérer de telles inepties ? Avec ça, j’aurais de la chance qu’il décide pas de me mettre dehors par déception.

Un bref silence – embarrassé pour moi, inquisiteur pour Sora – s’installa sur la pièce, interrompu par quelques coups discrets frappés à la porte.

« Oui ? » lançai-je aussitôt, soulagé par cette diversion inespérée.

Le battant s’ouvrit sur le visage de ma petite infirmière.

« Je venais juste voir si tout allait bien, » commença-t-il en rougissant légèrement, comme si elle avait conscience t’interrompre quelque chose.

Elle sembla hésiter un instant.

« Vous êtes parti tellement précipitamment tout à l’heure ; je m’inquiétais. » Finit-elle par conclure en s’adressant directement à moi.

Aïe. Si avec ça, ma dignité ne partait pas en fumée… Je me pris à espérer qu’elle s’en aille au plus vite, voulant éviter à tout prix qu’elle ne dise quoi que ce soit au sujet de mon bref séjour ici. Oh, bien sûr, elle était d’une réserve à toute épreuve, mais il y avait toujours le risque qu’elle croit que j’en avais déjà parlé à Sora. Après tout, j’avais passé tellement de temps à son chevet que la quasi-totalité de cet hôpital devait penser que nous étions ou bien amis de longue date (j’eus envie de rire à cette idée) ou bien amants.

Je pris cependant sur moi de répondre, peu désireux de la mettre dans l’embarras.

« Tout va bien, ne vous en faites pas. » Je lançai un bref regard à Sora. « Tout va très bien… »

C’était le cas, après tout. Il était vivant, réveillé, et moi je remontais la pente. Ça ne pouvait pas aller mieux.

L’infirmière nous adressa une brève courbette pour s’excuser, avant de prendre congé, et le silence s’installa à nouveau.
Je me tournai vers Sora, hésitant. Ses bras entourant de nouveau ses genoux, il n’avait pas bougé. Je poussai un léger soupir de résignation.

« Tu sais… » Commençai-je.

Je me penchai très légèrement vers lui, tendant la main vers son visage pour lui effleurer la joue.

« C’était vraiment bizarre, de te voir comme ça, toujours immobile. » Je baissai les yeux. « J’ai eu peur. Vraiment peur… »

J’avais laissé échapper ces derniers mots d’une voix basse, presque un murmure, à peine audible ; d’ailleurs, je n’étais pas certain que Sora les ait entendus.
Je m’abîmai un instant dans son regard, peu soucieux de ce que je risquais, tandis que ma main s’égarait à présent dans les mèches de cheveux, trop longues, qui encadraient son visage.
Puis, soudain inquiet de sa réaction, je me retirai prestement, masquant un bref instant mon visage de mes mains, avant de les passer machinalement dans mes cheveux pour les ramener en arrière.

Peut-être n’avais-je pas totalement remonté la pente, tout compte fait.
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